Exposition “Forez, mon pays si beau”
Nous vous invitons à voir l’exposition de peinture de Marie-Claude Thévenet du 16 au 28 juillet. De 15 h à 19 h.
“Auprès de l’ancienne ville de Lyon, du côté du soleil couchant, il y a un pays nommé Forez, qui en sa petitesse contient ce qui est de plus rare au reste des Gaules…” Honoré d’Urfé, “L’Astrée“.
Inutile de présenter Marie-Claude Thévenet aux Foréziens… c’est une personnalité connue de tous. Universitaire, professeur d’anglais au collège le Palais, elle a vu passer dans ses classes une
génération d’enfants à laquelle elle a non seulement enseigné la merveilleuse langue de l’ancienne Albion, mais l’a aussi initiée à des activités culturelles comme le théâtre.
Dès son plus jeune âge, les arts étaient sa passion; elle se rappelle d’un petit tableau sur lequel elle dessinait au moyen de craies, des poules, des canards, et des roues de char. Après ces premiers
essais, au collège de Boën, un professeur, Monsieur Delorme, va profondément l’influencer. “J’ai tout appris avec lui!!” dit-elle, les sciences naturelles, la physique, les mathématiques et le dessin,
matière dans laquelle elle excelle. Les crayons de couleurs, fusains, aquarelles et les petits tubes métalliques de gouache ne la quittent plus.
En seconde, au lycée Honoré d’Urfé à Saint-Etienne, elle s’essaie à la copie d’œuvres de maître dans le cours gratuit de Madame Véran; au bout de 3 cours elle en a assez. Le déclic se produit avec
la découverte des cours d’après nature le samedi après-midi. Elle avoue “être tombée dans l’huile…”
Son initiation au dessin se poursuit, à Arthun, avec le Comte de Neufbourg qui, très sévère ne lui ménageait pas les compliments: “.. mon petit chou, ta tour elle est de traviole !!!”, ce qui ne
l’empêche pas d’avoir au lycée le grand prix de dessin avec une “Vanité”.
Au moment de se lancer dans un cursus professionnel, elle hésite entre le professorat d’anglais et celui de dessin: elle choisit anglais mais n’abandonne pas le dessin pour autant… Ses élèves ont
droit au British Museum!
Sa technique n’a pas changé depuis ses débuts; elle est une adepte de l’huile et du plein air comme de célèbres prédécesseurs: les impressionnistes. Elle aime l’épaisseur du médium “…Couche
maigre puis on monte à la brosse ou au couteau” dit-elle. Le paysage prend forme. Son peintre préféré est Van Gogh. Toujours à l’affût, dans le Forez, d’une sensation, d’une émotion, d’un
sentiment, des couleurs, Marie-Claude Thévenet n’a qu’une hâte, les reproduire sur sa toile. Elle peint souvent debout, parfois dans sa voiture avec comme chevalet…le volant. Très active, sa
production annuelle est d’environ une trentaine de toiles. Elle se reconnaît une grande rapidité et n’aime pas revenir sur ses œuvres.
Restée dans le département, elle a exposé dans divers lieux comme le Prieuré de Montverdun, le Prieuré de Pommiers, Noirétable, Champdieu, Saint-Galmier, la Cave des Vignerons, le Syndicat
d’Initiative à Boën…